2 ans de toi. Ma fille, mon étoile, ma chérie, mon amour, ma princesse, mon adorée, ma belette, mon cadeau, ma perle, mon soleil, ma parfaite …
Tout ça et plus encore, je te le redis tous les soirs, comme une petite poésie, une récitation secrète entre toi et moi. Daniel Rufo ne manquerait certainement pas de me rappeler à quel point tout cela est surfait, mais moi je m’en fous. Tu es d’ailleurs celle qui aura fini d’envoyer valser tout nos derniers principes parentaux après ton frère.
Il y a deux ans tu es venue te nicher dans mon ventre en seulement quelques jours et huit mois après tu t’es invitée à la vitesse de l’éclair. Mais tu as beau être arrivée vite, je me dis chaque jour que je t’aurais attendue toute ma vie si tu n’avais pas été si pressée. Aujourd’hui encore la première levée à la maison, toujours la première à table, et aussi la première à nous traîner à droite et à gauche.
Il y a des tas de petites choses de toi dont j’aimerais ne jamais oublier la saveur…
Tes cheveux mousseux que j’apprends a dompter petit à petit.
La concentration incroyable avec laquelle tu tries les affaires qui iront dans tous tes sacs à main.
L’odeur de caramel au beurre salé qu’a ta petite bouche au réveil.
Ton regard de fouine quand tu réfléchis à ta prochaine bêtise.
Cette espèce de style inné qui te fait t’approprier chacune de tes tenues comme si personne d’autre ne pourrait jamais plus porter ça mieux que toi.
Ta voix prononçant seulement les mots qui te semblent essentiels « Vaiana » « câlin » « faire caca » « où papa? » et « veux goûter ».
Ton rire qui résonne dans toute la maison.
Et tes mains qui s’accrochent encore un peu aux miennes.
Depuis toi, on rit, on râle, on vit, et on aime plus fort. Alors vas-y ma pressée, grandi puisqu’il le faut, mais n’oublie pas que tu étais déjà une petite personne extraordinaire à 2 ans.