Je me suis moi aussi prêtée à l’exercice lancé par Marjoliemaman il y a quelques semaines sur son blog, et c’est avec plaisir que je vous invite chez moi.
(hep hep hep, on essuie ses pieds!)
Dans ma maison, il y a :
– un canapé immense où personne ne résiste à l’envie de se mettre en chaussette pour s’y vautrer
– des plantes vertes partout, mais des fleurs nulle part, parce que c’est périssable
– la bouche en cul de poule de mon fils qui nous attend dans un lit bien trop grand pour lui
– des poils de labrador partout, vraiment partout
– des travaux de coutures en retard, des idées débordantes qui ne verront jamais l’aiguille de ma machine
– une maman qui repasse derrière tout ce qui bouge pour ne pas avoir l’air débordée
– un papa qui trouve que, franchement, on s’en fout
– de vieilles cartes et affiches au mur en espérant leurs donner le goût de l’histoire
– des soirées en amoureux encore parfois
– le souvenir de ce matin ou mes indices cachés allaient faire de lui un futur papa
– des vieux meubles chinés et retapés avec amour et Leroy Merlin
– un carton avec des vêtements taille naissance déjà trop petits pour lui
– un rêve de Véranda irréalisable, mais des projets d’aménagement à l’étage qui devront être vite réalisés, eux
– un toutou qui râle à longueur de journée mais qui nous attend quand même dans l’escalier pour nous faire des câlins
– des pleurs émus devant les 1ers sourires
– des rires devant ses yeux incroyables
– un jean fétiche qui, soyons honnête, ne retrouvera jamais mon popotin
– une hâte de lui donner des frères et sœur pour les voir se salir dans le jardin et s’entretuer dans le salon
– une nappe drôlement belle mais qu’on a pas le droit de tâcher
– des « tu fais la tête? » et des « mais non, t’es chiant! » Pourtant on se soigne
– un jardin à l’abandon selon moi, à « l’anglaise » selon lui
– de l’amour partout, qui déborde de toutes les pièces et de nos cœurs, qui sent le chocolat parfois et le mixa bébé souvent
Ma maison je l’aime viscéralement, pour m’avoir raccroché à mon destin, à celui que j’aime, pour les joies qu’elle abrite et celles qu’elle ne soupçonne pas encore.