Souvent, je trouve les idées de Marie vraiment chouettes. Mais celle-ci particulièrement, a tout de suite raisonnée à mes oreilles.
Je me suis donc lancé dans le décompte…
1, c’est le premier mois de l’année qui a vu naître mon bébé. Premier lui aussi, mais désiré bien plus d’une fois.
2, car si moi je suis barge, ce n’est que de ses yeux, « car ils ont l’avantage d’être deux ». Tout ce que je lis dedans me rend complètement maboule.
3, le nombre de fois où j’ai pleurer en le laissant derrière moi. Première garde de nuit par la grand-mère, première matinée à la crèche, et le jour de mon retour au boulot. Punaise qu’est-ce que c’est dur. Je suis vraiment trop nulle en séparations.
4, les biberons que je prépare tout les jours avec maintenant une compote à tout les coups. Ces débuts de l’alimentation, où j’ai envie de lui faire tout goûter, tout aimer. J’aimerais lui apprendre le bonheur de la gourmandise.
5, comme autant de sens qui s’éveille chez mon tout petit, chaque jour un peu plus. Et moi qui m’émerveille, parce que le regarder grandir est bien le plus merveilleux des spectacle auquel il m’est donné d’assister.
6 jours par semaine où on bosse tout les deux. six jours qui nous font nous demander quelle idée on a eu de choisir ce métier si chronophage. Et six jours où on a peur de passé à côté de l’essentiel.
7 kilos, à peu près le poids de mon bébé, qui pèse aussi lourd que son sac à langer, rempli à ras bords pour parer à toute éventualité. Mon côté obsessionnel sans doute.
8 ans partagés avec mon premier amour, celui qui avait la cour du lycée a ses pieds.L’inaccessible devenu man of my life et Superdaddy d’excellence.
9, comme le nombre de mois qu’il m’a fallut pour arrivé à croquer dans le bonheur, et comme le nombre de mois qu’il me faudra pour sentir ma famille au complet. Autant de fois que nous le pourrons. Que nous le voudrons. J’ignore si chacune de mes grossesses feront de moi une femme aussi épanouie.
Les 10 ans à venir nous le diront. En attendant, je profite de cette vie avec une indecente facilité, tant qu’il m’est donné de la vivre ainsi.