Ces petits riens qui le rendent grand

Aujourd’hui  je prends part aux jeudis éducation du  blog des WonderMômes!

J’ai eu envie de participer dès qu’on me l’a proposé parce que je me suis rendu compte que je ne parlais jamais de la façon dont j’essayais d’éduquer mon fils. Pourtant avant d’être maman à mon tour, j’avais évidemment des principes, beaucoup de principes.

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Je croyais que j’allais être une mère stricte et Superdaddy le papa cool que j’imaginais… En fait les choses se font tellement naturellement que c’en est déconcertant.

Superdaddy hausse la voix pour les grosses bêtises tandis que moi je suis particulièrement exigeante au quotidien. Pour son âge je demande surtout à mon fils d’être poli et respectueux. Trop pour un bébé de 19 mois ? Peut-être, mais à l’inverse nous sommes plutôt cool sur beaucoup d’autres choses. En fait, nous aimons le laisser découvrir par lui même, lui laisser faire ses propres expériences au lieu d’accourir derrière lui. Mon fils est un casse-cou, donc je le mets très souvent en garde. Mais je crois que si je le laisse dévaler le jardin avec sa petite voiture il en tirera plus de leçons que si je lui interdis de le faire. Si il met du sable dans sa bouche, je préfère qu’il se rende compte par lui même que c’est dégueu plutôt que de lui empêcher d’y goûter. Et si il grimpe sur son petit fauteuil, je me dis que s’il tombe une fois sur les fesses ce n’est pas bien grave, mais ça lui fera prendre conscience du danger.

L’autonomie, est devenu naturellement le maître mot de notre éducation, au fur et à mesure que Just A grandissait. Et aujourd’hui mon tout petit bébé devient un petit garçon grâce à ces petits riens. Toutes ces petites choses que l’on essaye de lui apprendre. A 19 mois, Just A dit instinctivement « ipoplait », « terci » et « aurewoir ». Il se lave les mains et les dents. Il débarrasse la table et se met sur la pointe des pieds pour mettre les couverts dans l’évier. Autant de petits riens qui me rendent fière du petit garçon qu’il devient.

Au delà de ça, je crois que nous sommes des parents tout ce qu’il y a de plus normaux, avec de toutes petites fiertés et de grosses failles. J’essaye de lui rappeler systématiquement qu’il y a des choses auxquelles il a le droit, d’autres que l’on peut négocier ensemble, et enfin celles qui ne sont pas négociables lorsqu’il s’agit de la sécurité et du respect. Voilà pour ce que je fais bien. Mais je suis aussi cette mère en carton qui se surprend à crier à son fils de ne pas crier ^^ Un bon exemple des jolis principes que j’avais : Tu ne demandera pas à tes enfants de faire quelque chose que tu ne fais pas toi même.

Oui mais voilà, je ne suis pas infaillible. Et le pire, c’est que je ne le serais jamais.

Le fait de l’admettre est-il peut-être déjà signe que nous ne sommes pas des parents si pourris que ça…

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