Parfois je l’entends et parfois non.
Certains soirs je me souviens et d’autres soirs j’ouvre les yeux trop grands pour ne pas voir ce qu’il y a en dessous.
Il y avait encore ces moments où je me bousculais, où je voulais savoir. Ceux là même qui ont laissés place à la résiliation.
Il murmure tout les jours et m’assourdis dans les mauvais.
Cette voix dans ma tête, qu’il n’y a plus, qu’il n’y a jamais eu peut-être.
Quelques fois ce vide dans l’arbre de ma généalogie me donne le vertige, et quelques fois j’enfonce mes talons dans ces racines.
Plus qu’un discours, des mots trop prévus, trop beaux et toujours trop forts.
Le manque que je ne connais pas. Le quotidien que j’apprends.
Il résonne au delà de ma porte d’entrée, et aussi bien au delà de l’entendement.
Si mon père avait été là, s’il avait su trouver sa place, si nous avions eu la même vie, et si…
Et si.